Biographie

Biographie

De son vrai nom Ferdinand Eitel Ekanga Meva’a, EITEL est d’origine Camerounaise,né à Douala. Cette biographie révèle un artiste au parcours très riche et varié.

En 2021,la maison de disque Inouïe Distribution en partenariat avec la FNAC et les Magasins CULTURA sort une compilation incluant une sélection de ses réalisations(1995-2004).

En même temps Il donne ses autorisations pour la réédition de ses compositions et réalisations à plusieurs Labels et Éditeurs.

Après près de 20 ans de pause musicale,EITEL revient en 2023 pour de nouveaux projets.

Son Album solo 100%  World Music,en cours de préparation,est prévu pour 2024.

C’est en 1977, qu’ EITEL est admis au lycée Joss de Douala (Cameroun).

Il va rapidement, et avec une certaine précocité, intégrer plusieurs formations de l’établissement comme organiste, jusqu’à devenir responsable de l’orchestre principal. Lorsqu’il entreprend la refonte de ce dernier, il intègre Guy N’sangué, alors guitariste soliste, fraîchement débarqué de Yaoundé. Il manquait un bassiste à son arrivée, celui-ci postule alors comme bassiste. Et la guitare basse ne le quittera plus et plus tard, il deviendra le bassiste du groupe Kassav’ de 1996 à 2002.

Makossa, variété française et tubes américains

En ce moment là, le répertoire de l’orchestre principal du lycée Joss est très large. Il va du Makossa – avec les succès d’Eko Roosevelt, de Toto Guillaume, d’Ekambi Brillant, Moni Bilé, Dina Bell… – à la variété française et des musiques à la « une » provenant des États-Unis et d’Ailleurs.Sans oublier les succès d’Elvis Kemayo ou de Tim&Foty très à la mode à l’époque.

Le niveau d’interprétation instrumentale et vocale reste néanmoins très basique.
EITEL s’entoure d’une bande d’amis issus d’orchestres d’autres lycées de Douala avec lesquels il aime faire la fête.

En parallèle de son engagement musical au lycée, son père l’initie au solfège et il prend des cours de piano avec un professeur, Monsieur Joseph Titi, pianiste et chef d’orchestre de La Jungle, boîte à jazz de Douala à l’époque.

Lors de la tournée de l’orchestre Kaston Fire à Douala, EITEL est engagé par Jojo Kuo, batteur et chef d’orchestre du groupe.Comme organiste,Il accompagne les Kaston Fire pendant trois semaines, abandonnant pour cela ses études. Il fait équipe avec le bassiste Noël Assolo (devenu bassiste de Patricia Kass) et le guitariste Jimmy Takoubé.

Arrivée en France

EITEL arrive en France, à Loudun, en 1981, à l’internat du collège Joachim du Bellay. L’inscription à cet établissement avait été effectuée par ses parents de Douala par correspondance postale et par téléphone( et pour cause, les mails n’existaient pas encore..).

Et c’est le Maire du petit village en personne, René Monory (ancien Ministre de l’Éducation Nationale, ancien Président de l’Assemblée Nationale) et le proviseur du collège qui viendront l’accueillir à sa sortie du car un dimanche matin, pour lui souhaiter la bienvenue. C’était le monde d’avant.

Un an plus tard, après avoir obtenu son Brevet au collège de Loudun, le voilà en région parisienne où il poursuit ses études à l’internat du Lycée Louis Bascan de Rambouillet.

Il reprend les cours de musique les week-ends lors des sorties. C’est le musicologue et guitariste Charles Ewangé Épée (Le père de Maryse) qui fait office de professeur de musique et le forme à l’harmonie musicale et aux différentes techniques d’interprétation des standards de jazz.

Il obtiendra plus tard son Bac au Lycée Saint-Sulpice à Paris.Il s’est s’inscrit à la Fac de droit de Malakoff. Il en ressortira trois ans plus tard sans diplôme. En effet, la tentation pour la musique à la mode est trop forte et ses sorties nocturnes Parisiennes sont de plus en plus fréquentes.

EITEL ne se rend plus aux cours de musique dispensés Charles Ewanjé Epée et rejoint un orchestre de son quartier de Saint-Denis (93) . Il répète en semaine et se produit souvent le week-end dans des petites salles pour des associations locales.

Le répertoire du groupe est axé essentiellement vers le Kompa et le Zouk « chiré », formes musicales très tendances.

Aurlus Mabélé et Ronald Rubinel

En 1994, ses rencontres avec Aurlus Mabélé d’abord, puis avec Ronald Rubinel ensuite, alors au top de leurs carrières bouleversent complètement son parcours musical en facilitant largement son éclosion dans le milieu très fermé et structurellement clivé du monde musical Parisien.

EITEL et Aurlus Mabélé ne se quittent plus et Ronald Rubinel lui ouvre son carnet d’adresses et ses studios d’enregistrements (Studios Latitudes 101). Il suffit d’écouter ici Soukouss Paris Night (feat. Aurlus Mabele) , un titre symbolisant la parfaite entente musicale entre EITEL et Aurlus Mabélé à cette époque.

Aussi, il retrouve Guy N’sangue Akwa  et Diboué Black.Ceux-ci participent à plusieurs de ses projets musicaux.On retrouve par exemple EITEL et Diboué Black dans le titre « Maloko Ambiance » que vous pouvez écouter ICI.

EITEL optera définitivement pour la composition, l’arrangement et la réalisation phonographique. En 1995, il signe pour deux albums chez Sonodic, leader de la musique afro-caribéenne.

Par la suite, il crée sa propre structure musicale et rejoint le label Debs Music Paris dirigé par Jean Deb’s avec lequel Il réalise 6 albums.

Eitel aura réalisé tous ces albums chez Sonodisc et chez Deb’s Music  avec la participation de plus de 30 chanteurs invités(Victor Delver, Claudine Pennont, Jane et Marika Fostin, Ballou Canta, Aurlus Mabélé, Shimita,EXILIE, Jacky Walpole, Diboué Black, Ndedi Dibango, Charlotte Mbango, Stéphane Dayas, Guy Lobè, Lucien Bokilo, DJunny Claude, Tchico Tchikaya,Damien Aziwa, Soulé Ngoffoman, Gloria Tukhadio, Kindle Mat, André Marcellin, Marie-Céline Chroné,Lutchiana 100%, Louisiane Bonheur, Deesse Mukangui, Diva »la Marquise, Annick Zabulon, Chantal Fernand, Lucien Bokilo, Danny Engobo, Pierre Fronton, Suzelle Timon, 3615 Niawu, DJ Teck one….)

Harry Belafonte et Eitel

C’est en 2003 qu’il sort sa toute dernière réalisation : l’album SYNTHEZ 2003 dans lequel il réadapte la musique du film « Une Île au Soleil » en hommage au chanteur et acteur Harry Belafonte. Rebaptisé « Na mea ndé ndolo », le titre est interprété en langue Douala par Charlotte Mbango en duo avec Stéphane Dayas que vous pouvez écouter ICI.

Cet album a d’ailleurs sa petite histoire au passage : Le 24 mars de la même année, Eitel assiste au dernier concert d’Harry Belafonte à l’Olympia à Paris. Il décroche un tête-à-tête avec la star planétaire après son concert et lui offre l’Album SYNTHEZ 2003 qu’il venait de réaliser.Une fois expliqué brièvement le contenu du CD, Harry lève ses deux pouces et dit a Eitel de sa voix de velours : « Lovely, lovely ! ».

Eitel en profite pour lui demander un autographe. Il lui tend une légendaire photo datant de 1965 où Harry Belafonte et Martin Luther King manifestent ensemble pour l’Égalité des Droits aux États-Unis. Après avoir longuement fixé la photo que lui tendait EITEL, Harry Belafonte se fait un plaisir de mettre sa signature sur cette photo Historique.

Ce fut un moment exceptionnel et inoubliable d’émotion partagé avec l’inspirateur du tube “We are the World”. Eitel revient d’ailleurs sur cet événement très souvent entre deux conversations.

Une petite pause

En 2004, une envie d’ailleurs mais aussi un sentiment de saturation musicale amènent EITEL à faire une pause. Il se met volontairement « out of business » et s’installe au Mans, une belle petite ville de Province où il allait très fréquemment se ressourcer depuis plusieurs années. Mais cette parenthèse se transforme finalement à un changement radical de vie.

À partir de 2005, Il voyage beaucoup et son envie d’explorer de nouveaux horizons l’emmène successivement à s’installer à Aix-en-Provence, à Endoume, Nice, Valbonne, Le Cannet, avant d’arriver à Juan-Les-Pins où il s’installe en 2010.

A travers son Association Sarthe Academy, Il continue à maintenir néanmoins des liens très profonds avec la ville du Mans où il se rend très souvent.

Nouvel album : « c’est reparti pour un tour », sortie prévue pour 2024

En 2024, EITEL revient avec un nouvel album solo « C’est reparti pour un tour » qui comportera 11 titres inédits. L’album est en cours de réalisation. Son retour est motivé essentiellement par sa passion musicale et son goût du partage Musical dans toutes ses tendances…no limit

Premier extrait de l’album : « Olandeau (Olando) »

 

 

 

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