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Eitel dans « Nice-Matin »

« C’est le morceau que je rêvais de faire »: Après plus de vingt ans de pause musicale, Eitel Ferdinand Meva  revient avec une nouvelle chanson : « Sous le soleil de Juan-les-Pins ».

Arnaud Ciaravino Publié le 29/03/2025 à 17:10, mis à jour le 29/03/2025 à 17:35

La plage d’Antibes Juan-les-Pins est la star du clip de son nouveau single tourné par Winky Creation.
Photo A. Ci.Photo Arnaud Ciaravino

Retrouver un ami de longue date fait le même effet. Celui de vouloir rattraper le temps perdu autour d’un verre, après avoir traversé moult péripéties.

De l’autre côté du boulevard du littoral, longeant la plage d’Antibes Juan-les-Pins, Ferdinand Eitel Meva est cet ami. Derrière son sourire franc se dégage une aura festive, écho à ses influences musicales gorgées de soleil: afrobeat, latino, salsa, zouk, entre autres.

Enveloppé dans sa fidèle tenue noir et blanc surmontée d’un chapeau assorti, le musicien d’origine camerounaise annonce tout de suite la couleur dans un rire généreux: « Je suis de retour » 

Retour annoncé en fanfare avec ce nouveau single qui sent bon l’été à la plage. Tourné sur plusieurs lieux emblématiques de Juan-les-Pins et diffusé la première fois en octobre 2024 sur YouTube, Sous le soleil de Juan-les-Pins est une ode à la station balnéaire.

Quelques accords « standards » et des paroles simples suffisent pour remettre Eitel Ferdinand MEVA et ses auditeurs en selle.

« Allongé sur le sable fin, je ne pense plus à rien, je n’ai besoin de rien et le temps s’arrête », chante-t-il avec entrain, allongé sur une serviette bleue floquée à son nom.

« C’était une folie »

Pour son clip, Eitel Ferdinand Meva a tourné au phare d’Antibes avec la danseuse Maya, spécialisée dans les danses de couple Afro-Caribéennes et Swing. Photo DR/Winky Creation Photo DR/Winky Creation.

Un vrai petit succès à l’échelle locale, la vidéo ayant été vu plus de 6.000 fois et fait le tour des réseaux sociaux (avant sa suppression et la sortie d’une seconde version). « C’est le morceau que je rêvais de faire, l’occasion pour moi de revenir sans faire n’importe quoi », poursuit celui qui avait mis en pause sa carrière musicale depuis 2003.

Au risque de faire un come-back trop précipité? Le musicien fait la moue: « C’était une folie, je regrette un peu d’avoir sorti ce son en fin d’année 2024. Il aurait mieux valu attendre la saison estivale 2025 pour, peut-être, en faire un hit. Mais que voulez-vous… J’aurais pu crever demain. »

Et de retrouver le sourire une seconde plus tard. Car, depuis lors, début 2025, une nouvelle version de sa chanson de « Sous le soleil de Juan-les-Pins » a bouillonné dans les studios des équipes techniques du célèbre chanteur Stromae, basés en Belgique.

« J’ai sollicité les deux ingés-son de Stromae, Lionel Capouillet et Pieter de Wagter qui ont bien voulu travailler avec moi ».  C’est ainsi que: plus Pro, mieux mixée, cette nouvelle version va remplacer progressivement l’ancienne ce jeudi 27 mars 2025 dans toutes les plateformes Musicales et réseaux sociaux.

La grande annonce
Le clip a été réalisé par la boîte Antiboise Winky Creation. Photo DR/Winky Creation.

Une fesse posée sur le tabouret du bar Wilson Story, en plein centre de Juan-les-Pins, l’artiste peine à maintenir le plus gros suspense de cet entretien.

Avant de finalement délier sa langue, trop heureux d’annoncer son prochain grand projet: un album éponyme en autoédition, composé de onze morceaux aux sonorités essentiellement Latino et Afrobeat, prévu au premier trimestre 2026.

« 80% du son de mon album solo en cours de réalisation sera traité par l’équipe de Stromae », appuie-t-il, dans l’espoir que ce parallèle prestigieux relancera pour de bon sa carrière artistique.

« La plupart des gens ayant écouté mes productions s’attardent sur mon style vestimentaire, mon attitude. Cette fois-ci, je veux que ce soit ma musique qui les intéresse avant tout. »

Avec sa nouvelle boîte de production, Eitel Music, le musicien l’assure: « La terre va trembler »… de succès?

De l’heure de gloire au silence provisoire

C’est au sein des orchestres de son lycée camerounais( Lycée Joss ), à Douala, que  Eitel Ferdinand Meva découvre l’univers musical, en 1977. Au début des années 1980, il débarque en France et connaît son heure de gloire la décennie suivante, à Paris.
« J’ai travaillé pour les maisons de disques Sonodisc et Deb’s Music comme réalisateur. J’y ai créé les concepts musicaux Afric Panach’, Synthez et Africa Maestro, où j’invitais des amis chanteurs antillais et africains à venir interpréter mes compositions », raconte-t-il.
Mais, lassé, il lâche brutalement la capitale pour aller au Mans (Sarthe) au début des années 2000, où il crée son association musicale Sarthe Academy – toujours en activité aujourd’hui. Mais c’est le sud, dont il est tombé amoureux, qui l’attire.
Sur les conseils d’un ami, il descend au sud de la France et quitte professionnellement la musique pour rejoindre le monde de la Conciergerie de luxe dans les Palaces de la Côte d’Azur. À présent, c’est certain, Eitel Ferdinand souhaite revenir à sa première passion.

Arnaud Ciaravino
Journaliste

Eitel dans « This is Riviera »

Post de « Maryline »

Maryline Bailly(voir le profil)

Chargée de communication / Événements Jammin’Juan et Jammin’Summer Session / festival Jazz à Juan

Quand l’équipe de communication de l’Office de Tourisme découvre cette vidéo et se dit… « on rentre à la maison, tout est dit ! » 😉 https://lnkd.in/epWH3as2 Non, bien sûr… Antibes Juan-les-Pins, c’est bien d’autres choses que la farniente… la vieille ville et toutes ses merveilles sont incontournables, les balades au Cap d’Antibes, les activités nautiques, les artisans et leur savoir-faire, les expositions, les concerts toute musique confondue…

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